Le façadier Vincent Boyer et son équipe ont commencé, hier matin, le ravalement de la maison principale de Montagenet, dernière étape de la rénovation du hameau.
Ils se sont aussitôt attaqués à l'affreux crépi gris de la façade sud de la maison. L'un des enjeux était de découvrir ce que cachait le crépi d'une maison qui a connu de nombreuses transformations depuis deux siècles : pierre ? brique ? béton ? Et dans quelles proportions ?
A 16 heures, toute la façade était dégagée et la cause était entendue. Plus de 95 % de la surface était constituée de pierres blondes, irrégulières mais assez belles.
Que faire dès lors ? Recrépir, comme on le faisait traditionnellement pour les belles demeures de la région ? Ou rejointoyer les pierres en les laissant apparentes, comme cela se pratiquait plutôt pour les bâtiments de moindre valeur ?
Depuis quelques dizaines d'années, on fait plutôt l'inverse : le crépi dissimule la brique ou le parpaing des maisons modestes, tandis que les belles maisons mettent en valeur, plus ou moins discrètement, leur matériau de construction.
Le bon compromis est le système dit de la “pierre vue“, qui laisse légèrement apparaître les pierres sur la chaux brossée.
On fera ça, après le sablage des pierres, qui a commencé ce matin. Au nord, les normands et les parisiens ont la neige, ici, j'ai la poussière...
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