Ces derniers temps, à la recherche de peintures et d'estampes pour décorer la nouvelle maison de Montagenet, j'ai visité des dizaines de sites dédiés à l'art contemporain sur le net.
Parmi les tendances qui se dégagent, l'une d'elles rappelle ce qu'on entend en musique depuis plus de 10 ans : le sampling, le remix, c'est-à-dire l'utilisation de l'ancien pour faire du neuf.
Recherche de filiations ? Hommage aux racines ? Relecture critique de l'Histoire de l'art ? Pastiche moqueur ? Manque d'inspiration ? Jeu contestable avec le droit d'auteur ? Pillage sans vergogne ? Ouverture du patrimoine en libre-service pour les artistes contemporains ?
Il y a un peu de tout ça, sans doute, dans ce qu'on croise et dont voici quelques exemples, dont certains témoignent d'un vrai talent.
Fluid pigments, par Thomas Robson
Vermeer et Dürer rhabillés par Dorothée Golz.
Port de mer avec embarquement de Sainte-Ursule, de Claude Gelée, dit Le Lorrain (au-dessous), revu et dépeuplé par le peintre hongrois Bence Hajdu (au-dessus).
Vénus et Cupidon, de Velasquez, amincie, comme nombre de ses consœurs, par Anna Giordano.
A gauche, Henri VIII rhabillé pour l'hiver. A droite, le Cardinal Sin, pixellisé par Bansky. Ci-dessous, Edgar Degas revisité par le même Bansky, avec ajout du présentateur TV Simon Cowell.
Le David de Michel-Ange legotisé ou pixellisé...
... Après tout, La Renaissance revisitait l'Antique avec insistance et Picasso ne s'était pas gêné avec les Ménines, Manet et quelques autres.
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