Ça ressemblait à ça.
C'était, disent les photos prises ce jour-là, le 10 octobre 2002. A quelques jours près, ma rencontre avec Montagenet remonte donc à 8 ans.
Dix jours plus tôt, épuisé, diminué, j'avais démissionné de mon entreprise. J'aimais les villes. Je n'aimais pas la campagne, comme, souvent, ce qu'on ne connaît pas. J'avais pour seul projet de faire des tours du monde. Comme un piéton, en avion, de ville en ville.
Puis Montagenet m'a saisi. Espace, beauté des paysages, calme, lenteur, absence de stress. Le lieu a réveillé des envies jusque là occultées : besoin de racines, goût de construire, de métamorphoser un lieu en quasi-perdition, de le partager avec d'autres...
Huit ans plus tard, ça ressemble plutôt à ça.
Maintenant, j'ai la pêche, j'aime ma campagne et, depuis tout ce temps, je n'ai pris l'avion qu'une seule fois.
Comme quoi, si on ne change pas sur le fond, on peut toujours faire évoluer la forme et les modalités.
Bonjour José,
De temps à autre je visite ton blog, et cette réflexion du jour m'avait particulièrement touchée, avant d'y répondre j'y ai pensé, vois tu ce qui m'étonne le plus, ce n'est pas tant le fait que de citadin tu sois devenu un amoureux de la nature mais plus dans le fait que j'y ressentais un "décalage"...
Tes origines espagnoles m'auraient moins étonnée de tu te rapproches de la mer, y voir l'horizon le matin, les levers et couchers de soleil dans la mer sont d'une magie que seul associent le jaune, le rouge et le bleu...
Mais là, je me rends compte que je parle de moi, car le vert m'angoisse dans la nature alors que si tu me demandes quelle est ma couleur préférée, je réponds sans hésiter le vert, une pierre, l'émeraude ou la jade, en déco perso, j'opte facilement pour cette couleur!
Crois tu que la mer est verte?
Ma réponse à moi, est que j'ai besoin de voir l'horizon, chacun sa zénitude, je te souhaite une bonne journée
Joanne
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Rédigé par : Joanne D | 04 novembre 2010 à 09:38