La baie de Phang Nga, au large de Phuket, en Thaïlande, est sœur jumelle de la baie d'Along, au Vietnam, avec la douceur tropicale en plus.
Surgis du fond des âges, rocs, pains de sucre, montagnes, bordés de mangrove, constituent l'un des spectacles naturels les plus beaux et les plus impressionnants du monde.
Ah, revoir Phang Nga, ses innombrables veilleurs minéraux debout sur la mer, et plonger du June Bhatra dans les eaux transparentes de la baie...
Bali, comme perdue au centre de l'archipel indonésien, est la seule île hindouiste dans le pays musulman le plus peuplé du monde.
Cette île, merveilleuse de paysages et de gentillesse, mérite un long détour, sans tarder, avant que ses traditions et ses rites poétiques ne disparaissent sous le baiser mortel de la modernité.
C'est dans les temples qu'on trouve les meru, ces fragiles tours de bois, richement sculptées et coiffées de toits de chaume superposés, dont le nombre, toujours impair, varie selon la dignité du dieu.
Le meru le plus haut, de onze étages (tel celui, ci-dessus, du Bratan Lake) est réservé à l'esprit du plus haut et du plus sacré des volcans de l'île (le Gunung Agung) et à Shiva (Brama et Vishnou ont droit à neuf étages).
Au terme d'un vote par internet qui a récolté quelque 100 millions de suffrages, sept merveilles du monde actuel ont été désignées samedi, à Lisbonne, sans, toutefois, l'aval de l'Unesco :
- la Muraille de Chine,
- le site troglodyte de Petra (Jordanie),
- le Colisée de Rome,
- la statue du Christ rédempteur à
Rio de Janeiro,
- le site inca de Machu Pichu dans les Andes
péruviennes,
- les ruines mayas de Chichen Itza au Mexique
- le Taj
Mahal, en Inde.
Que penser de cette liste ? Trois monuments asiatiques, trois américains, un européen. Rien en Afrique ou en Océanie.
Cinq merveilles antérieures et deux postérieures au XVIe siècle (le Taj Mahal, vers 1645 et le Christ du Corcovado, édifié en 1931). Les votants n'ont pas fait dans la modernité.
Un monument guerrier (la Grande Muraille), deux monuments essentiellement religieux (le Christ du Corcovado et le Taj Mahal), un lieu de loisirs (le Colisée) et trois sites de ruines dont on connait qu'imparfaitement la destination d'origine (Chichen Itza, le Machu Pichu et Petra). La guerre, les jeux, la religion, la mort...
Cette énumération succède à une liste des sept merveilles du monde moderne, établie voici quelques années par l'American Society of Civil Engineers et également contestée (car faisant la part trop belle au continent américain et trop orientée vers la performance technique, plus qu'esthétique, historique ou même environnementale) :
- le barrage d'Itaipu (Brésil et Paraguay)
- le canal de Panama (Panama)
- la tour du CN (Toronto, Canada)
- l'Empire State Building (New York, Etats-Unis)
- le Golden Gate Bridge (San Francisco, Etats-Unis)
- le Plan Delta ou Programme de protection de la Mer du Nord (Pays-Bas)
- le tunnel sous la Manche (France et Royaume-Uni)
Ces listes complètent, de manière contestable, les sept merveilles du monde Antique, aujourd'hui toutes disparues sauf les pyramides d'Egypte et dont la liste établie vers 140 avant JC, est généralement attribuée à Antipater de Sidon :
- la grande pyramide de Kheops, en Egypte
- les jardins suspendus de Babylone
- le temple d'Artémis à Ephèse
- la statue de Zeus à Olympie
- le mausolée d'Halicarnasse
- le colosse de Rhodes
- le phare d'Alexandrie.
Amusez-vous, faites votre propre liste :)
Ce simple et beau manoir en bord de Loire, baigné d'une lumière tourangelle qui lui rappelait la douceur toscane, fut la dernière demeure de Léonard de Vinci, entre 1516 et 1519.
Invité par François Ier, qui l'admirait, il y était venu, accompagné d'un serviteur, de son élève préféré, le peintre Francesco Melzi et de trois tableaux, La Joconde, Sainte-Anne et le Saint-Jean Baptiste, qu'il y acheva.
Le Clos Lucé, admirablement restauré, est une demeure souriante et tranquillement mystérieuse, qu'on devine parfumée de génie, comme certaines constructions religieuses respirent la transcendance.
Dans le parc et dans les caves du manoir, l'un des rares de l'époque resté meublé, on trouve des maquettes de ses machines de guerre, de ses machines volantes, réalisées d'après ses dessins et, notamment, un char d'assaut, un pont transbordeur, les prémices d'un hélicoptère...
Comme toute beauté, celle de la Menara tient à peu de chose : un vaste carré d'eau, à l'Est duquel est posé un pavillon simple d'architecture, d'une rigueur attendrie par la ligne brisée des blancheurs de l'Atlas, brodées sur un ciel pur et changeant.
Ici, à quelques minutes du cœur pétulant de Marrakesh, ce quasi-rien et ce presque-tout, haut-lieu de mariage réussi entre nature et civilisation, inspirent le calme et la permanence des choses.
Lieu de promenade, de romantisme et de méditation, la Menara est un jardin d'oliviers irrigué depuis l'époque Almohade, au XIIe siècle, par un système très sophistiqué de conduites souterraines, dont le bassin rectangulaire (150 mètres par 200) constitue la réserve. Le pavillon à toit pyramidal de tuiles vertes a été édifié au XIXe siècle.
Que saurait-on de Bagan (anciennement Pagan), sans ces édifices religieux et mortuaires, bâtis du XIe au XIIIe siècle ? Rien ou presque.
Bagan, c'est, sur 42 km2 (la surface de Paris intra-muros est de 105 km2), le plus vaste site archéologique de Birmanie et d'Asie, un témoignage unique et admirable de l'art médiéval bouddhiste.
Là, sur l'immense plaine qui borde l'Irrawaddi, l'homme s'est effacé derrière le dialogue muet entre la terre et les dieux.
Dispersés dans la nature, comme des prières de pierre, plus de 2.000 temples, pagodes ou stûpas, sont les seuls habitants, depuis que l'Histoire (les mongols, en 1287) et la nature (les tremblements de terre) ont détruit la capitale du royaume de Pagan.
Le silence de Bagan, la ferveur que respirent ses architectures, la paisible beauté de cet ensemble, en font, même si ce label est aujourd'hui dénié au site, pourtant l'un des plus impressionnants du monde, un trésor de l'humanité.
En arrivant de Sienne, de Pise ou de Florence, distantes de quelques cinquante kilomètres, et pour peu qu'une brume légère efface les détails du paysage, on découvre, au détour d'une colline, parmi les champs d'olivier, une ligne d'horizon improbable, une sorte de Manhattan toscan.
En approchant de San Gimignano, on comprend le sens de cette apparente modernité. Aux XIIIe et XIVe siècle, la ville prospère et chaque famille aisée surmonte sa demeure d'une tour destinée à marquer sa réussite, sa puissance, sa mugnificence.
Cet impressionnant concours de verticalité ithyphallique, jusque là réservé aux constructions religieuses, marque l'émergence d'une nouvelle classe sociale, la bourgeoisie commerçante. Architecturalement, il restera une exception jusqu'à la fin du XIXe siècle et l'érection des premiers gratte-ciels américains.
La ville alors nommée San Gimignano delle belle Torri, compte jusqu'à 75 maisons-tours. Le déclin commence avec la grande peste de 1348. En 1500, il ne reste plus que 25 tours. Aujourd'hui, 13 seulement demeurent intactes. Sic transit gloria mundi.
Reste un village de 7.000 habitants, une ville-musée pittoresque et superbe, inscrite au patrimoine mondial depuis 1990.
Au fil des nuits, des jours, des humeurs et des urgences, vous y trouverez des coups de gueule sans pitié et des coups de chapeau sans frontières.
Vous y trouverez également des informations peu répandues ou non mises en perspective sur les médias traditionnels, des éléments d’analyse politique, sous-tendus par une conviction simple : ce monde est trop beau pour qu’on accepte, sans sourciller, qu’il se fasse tant de mal.
Vous y trouverez enfin, au-delà de la critique, des propositions citoyennes, soucieuses du long terme, pour changer le monde. S’il veut. Ou, plutôt, si VOUS le voulez.
Freemen est un réseau de blogs, dont les auteurs sont convaincus que :
• le changement climatique est un problème majeur, pas uniquement écologique, mais aussi politique et économique
• s’attaquer sérieusement à ce problème implique une remise à plat de nos modèles économiques et, particulièrement, de la notion de «croissance».
Au delà, comme le nom “Freemen“ l’indique, chacun pense, écrit ce qu’il veut, comme il le veut, sur son blog.
En créant des liens entre eux, les Freemen augmentent la visibilité de chacun d'eux. Rejoignez-les...
retrouvez la vie, au jour le jour, du domaine et plus de 500 photos des maisons à louer, des aménagements conçus pour votre confort, des paysages, de la flore et des amis de Montagenet.
découvrez un superbe hameau périgourdin, au cœur de 76 ha de nature.
Cinq maisons d'hôtes, entièrement réhabilitées et classées 4 étoiles, vous y accueillent, toute l'année, pour des vacances de détente, des séjours de remise en forme et des séminaires.
Les commentaires récents