Chaque fois qu'1 Euro traîne sur votre compte en banque, cela autorise votre banque à en engager 8 à 12 dans des opérations de prêt, d'investissement ou de spéculation. C'est la règle, c'est légal.
Vous comprendrez ainsi aisément que lorsque une opération spéculative se passe bien, votre banque gagne bien (!) sa vie (sans vous en faire partager les bénéfices) et qu'à l'inverse, lorsque les choses se passent mal, elle souffre assez rapidement d'un manque de liquidités.
Il se trouve que la dérégulation et l'ambiance de casino qui s'en est naturellement suivie a conduit les banques à jouer à la roulette, sans trop se préoccuper de considérations de prudence ou d'éthique.
Votre argent (le vôtre, personnellement) finance ainsi, sans que vous le sachiez, à l'insu de votre plein gré, de belles entreprises, de jolis projets personnels, mais également l'effort de guerre de nombreux Etats en guerre, des conflits comme ceux d'Irak ou d'Afghanistan, et toutes sortes d'opérations qui vous feraient vous pincer le nez si vous en aviez vent.
Aujourd'hui, votre banque va mal. Les Etats se proposent donc, à juste titre, de l'aider en cas de besoin (en lui apportant des liquidités et, si besoin, en la nationalisant, c'est-à-dire, concrètement, en garantissant sa survie avec l'argent public, c'est-à-dire avec vos deniers).
Ça, c'est l'urgent, qui a rarement à voir avec l'important.
Il eût été de bonne gestion d'accompagner et de conditionner ces plans de sauvetage par l'établissement de nouvelles règles du jeu, plus contraignantes au regard de la transparence et de l'éthique. De toute évidence, ce ne sera pas le cas : on ravaudera ici, on limitera là, mais on se gardera bien d'exiger de vraies contreparties ou de remettre ce système en cause.
Vous continuerez donc à financer, avec votre propre argent, la spéculation, la guerre, la fortune de quelques-uns, la difficulté à s'en sortir de la plupart.
Si cela vous va bien, continuez. Sinon, réfléchissez.
Il y a deux pistes : la première est de garder de l'argent liquide, à portée de main plutôt que sur un compte courant sans intérêts, car rien n'indique que la crise est derrière nous et qu'elle ne s'aggravera pas. C'est un argent qui ne financera pas votre propre ruine.
La seconde est que toutes les banques ne sont pas dans la même logique. Comme le dit aujourd'hui La fin du capitalisme, “en France, deux d'entre elles sortent tellement du lot qu'on ne peut même pas
dire qu'elles fassent partie du même monde. En tout cas, elles ne financent pas
le même :
Ce sont la NEF et le Crédit
Coopératif.
Très concrètement, la NEF (20 000 clients/sociétaires, environ 150 millions d'euros d'actifs) conviendra aux "activistes pour la planète et l'humanité", le Crédit Coopératif (200 000 clients, 1,5 milliards d'actifs) convenant mieux à toute personne "responsable", concernée par l'avenir du monde, mais souhaitant retrouver les mêmes produits et services qu'ailleurs (en réalité, vous en trouverez même un peu plus qu'ailleurs).
Si, pour des raisons qui vous regardent, vous avez quelques réticences ou difficultés à quitter purement et simplement votre banque actuelle, ouvrez un deuxième compte et basculez petit à petit. Mais faites-le, c'est fondamental.“
Allez faire un tour sur les sites de ces deux banques éthiques (voir également ici), et réfléchissez.
Voila de l'alternative....je croies me souvenir que tu l'avais déjà signalé. Maintenant plus de caution d'un système BARJOT qui se croie tout puissant.
Rédigé par : luluberlu | 02 octobre 2008 à 12:27
ATTENTION VIGILANCE SECTE : je ne souhaite pas voir mon nom affiché
Il est facile de vérifier :
Après enquête, il semblerait :
1) qu’il y a un lien entre la NEF et finansol
La NEF définit Finansol comme une « Association créée par des organismes de solidarité, dont la Nef, et des établissements financiers pour favoriser la création et le développement de circuits finançant les secteurs d'utilité privilégiées puisque la Nef y est affiliée depuis l'origine de la société financière. »
2) que le rapport Brard définit la NEF comme étant une structure de financement de la Société anthroposophique (elle-même qualifiée de secte dans le rapport et voir le CESNUR)
3) D’après la MILS un ensemble d'organismes se réfère à la pensée de Rudolf Steiner, connue sous le nom d'anthroposophie. « Les entités juridiques, fondées à partir de la pensée anthroposophique sont classées dans trois rubriques : la production et la commercialisation de produits agricoles " naturels ", l'économie solidaire et le développement social, incluant le logement à vocation sociale, l'enseignement, la médecine, la santé, les arts et la culture. ». notamment la pédagogie mise en œuvre au sein des écoles Waldorf-Steiner en France. Voir l’UNADFI (Union Nationale des Associations de Défense des Familles et de l'Individu- Spécialisée dans l'information sur les sectes, la prévention et l'aide aux victimes). L'association NEF fait partie de cette mouvance et est définie comme un " laboratoire d'idées ", la Société financière de la NEF (SOFINEF) est affiliée à la Caisse Centrale de Crédit Coopératif.
4) Cette galaxie s’intéresse aux collectivités locales et imagine dans un proche avenir la naissance de Caisses Locales Solidaires au sein de réseaux de banques mutualistes. Elle revendique la possibilité pour les offices publics et sociétés d’H.L.M. de placer 5% de leur trésorerie auprès des Caisses solidaires, ainsi que pour toutes les collectivités locales et territoriales de souscrire au capital d’outils financiers solidaires de façon minoritaire. (Et, cela sans que la bonne foi de certains partenaires puissent toujours être mise en doute). Finansol a publié un « Guide à l’usage des collectivités territoriales » pour une mise en pratique des Finances solidaires.
5) Le débat n’est pas récent et traverse le mouvement social depuis la parution du rapport Brard et le mouvement ATTAC depuis plusieurs année -ATTAC ne semble pas avoir tranché de manière claire. La NEF après vérification est toujours adhérente de cette association. La Nef continue de travailler avec le Journal La Croix, le Crédit coopératif, Alternatives économiques, ses ouvrages sont publiés à la Fondation Léopold Mayer… Des procès ont eu lieu qui se sont soldés par des conclusions parfois contradictoires.
6) Quoi qu’il en soit cela ne discrédite en rien le principe de l’économie solidaire
7) S’il nous appartient de vérifier nos informations, cet épisode montre qu’une erreur peut arriver, la meilleure protection étant la critique des lecteurs et la publication des différents points de vue sur des sujets controversés. Il nous est impossible sur ce cas précis de trancher mais tout incite à la prudence.
CR
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Rédigé par : Morvandiau | 02 octobre 2008 à 16:52
Comprends pas ce commentaire fait de copié-collés hétéroclites et dans un esprit de grande charité.
J'invite, M. Morvandiau, qui veut garder l'anonymat, ce qui est naturel pour un corbeau, à enquêter sur le capital d'autres banques.
Il aura sûrement beaucoup à nous apprendre sur la provenance douteuse des fonds qui les composent ou qu'elles hébergent.
Ainsi soit-il.
Rédigé par : José | 02 octobre 2008 à 17:06
me traiter de corbeau parce que je donne des informations VERIFIABLES, PUBLIQUES ? serait-ce que la vigilance "anti-secte" soit indécente ? c'est votre avis Monsieur José, ce n'est pas le mien, ni celui de parlementaires de tout bord, ni celui de Minefi....
Quand au Capital des autres banques : je ne doute pas un seul instant que sectes et mafia pénètrent par tout les bouts...mais "chut" laissons faire ....
Pour votre information le corbeau est l'oiseau qui semble être parmi les plus "intelligent" animal social il a un vocabulaire à donner des leçons à bien des "humains" qui pètent la Planète !!
Rédigé par : Morvandiau | 03 octobre 2008 à 17:00
À vrai dire, c'est sur le Crédit Coopératif que j'inviterais à ne pas prendre les (bonnes) intentions pour argent comptant - par pure précaution de méthode, je ne les ai pas testés !
Certains systèmes économiques qui se veulent "alternatifs" reproduisent en pire les défauts des systèmes qu'ils critiquent.
Si le Crédit Coopératif échappe à ce risque, ce serait intéressant de voir comment et en quoi !
Rédigé par : FrédéricLN | 04 octobre 2008 à 23:03
Pour ceux qui n'aurait pas tout suivi, le crédit coopératif n'est surement pas une banque comme les autres... cela étant, ça fait un moment qu'elle a été rachetée par les banques populaires (d'où la présence du logo...).
Banques populaires qui sont super très responsables dont la filiale natixis toussa.... et qui fusionne ....
Bref, ce n'est pas tout à fait une banque comme les autres, cela étant, elle est dans le même système que les autres ;)
Rédigé par : Pierre | 08 octobre 2008 à 20:53
Je n'ai jamais doute du fait que les banques gagnaient et meme gagnaient bien leur vie. Ceci dit tant que cela reste raisonnable, pourquoi pas c'est normal il ne s'agit pas d'une entreprise benevole. Tout est question de juste mesure.
Rédigé par : options binaire | 06 juillet 2012 à 19:57