Face à une vieille baderne flanquée d'une pétasse vulgaire, inculte et réactionnaire, Obama porte beau.
Le monde entier voterait pour lui si, en contrepartie de sa bonne volonté et de son acharnement à financer les déficits américains, on lui consentait le droit de vote aux Etats-Unis.
Mais voila, les payeurs ne sont pas électeurs. Sauf peut-être les riches contributeurs à la campagne d'Obama, qui lui ont donné les moyens de pulvériser le record de la campagne présidentielle démocrate la plus coûteuse de tous les temps.
Tout cet argent et cette facilité à le dépenser en temps de crise disent assez qu'il y a peu à espérer de cet Obama-là, pour réformer profondément un système social, économique et financier en faillite. Comme Bush père, Obama doit penser que tout est négociable, à l'exception du standard de vie des américains.
Au bas mot, Obama, s'il est élu -ce qui n'est pas fait, en dépit des sondages favorables-, devra maintenir la politique impériale des Etats-Unis. Avec d'autant plus de fermeté -interventions extérieures, attitude prédatrice aux plans économique et financier- que l'Empire ne tient désormais désormais debout qu'avec des béquilles financées par le reste de la planète : Yes, we canne.
En votant pour lui, les américains s'offriront un coup de blush, une silhouette élégante, une belle gueule, un talent de tribun, un métissage de bon aloi, mais pas grand chose de neuf sur le fond.
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