En s'alliant pour rejeter le “plan de sauvetage“ des banques de John Paulson, les députés américains républicains (“en intervenant pour sauver les banques, l'Etat trahit le dogme libéral du laisser faire, laisser aller“) ou démocrates (“il est immoral de faire payer les contribuables pour réparer les erreurs des banques“) ont précipité une belle panique à Wall Street.
Elle a un coût : les actions cotées à New York ont perdu globalement, en une seule séance, une valeur de 1.200 à 1.300 milliards de dollars (baisse de 6,98% du Dow Jones et 9,14% pour le Nasdaq), soit pratiquement le double du coût estimé du plan Paulson (700 milliards).
Celui-ci sera renégocié au Congrès dans les heures et les jours qui viennent et, sans doute, voté. Ce qui nous ramènera à ce qui évoqué dans le post précédent.
PS 1 - Après Fortis, dimanche, c'est Dexia (anciennement Crédit Local de France) qui doit être recapitalisé, à hauteur de 6,4 milliards d'Euros par le Luxembourg, la Belgique et la France (à hauteur de 3 milliards, via la Caisse des Dépôts).
L'ombre du nuage de Tchernobyl vient de passer la frontière. Et hop ! Bas les masques, haut les cœurs, passez la monnaie !
"c'est la monnaie qui dirige le monde, c'est la monnaie qui dirige la terre et qu'on le veuille ou non c'est comme ça on peut rien y faire" Neg marrons.
Il est temps de passer au futur.
Rédigé par : zoupic | 30 septembre 2008 à 10:11