Depuis son plus haut historique (14.166,97 points), le 9 octobre dernier, le Dow Jones (encore en baisse de 2,46% ce jeudi, à 12.159,21) a perdu 16,5%. C'est considérable.
Mais l'indice phare des valeurs industrielles de la Bourse de New York est encore historiquement haut, comme le montre le schéma ci-dessous (source Boursorama). Pour mémoire, il est encore 50% au-dessus de sa valeur au lendemain du 11 septembre 2001 (8.250 points) et 66% au-dessus de son plus bas du dernier trimestre 2002 (7.500 points).
Le cas du Nasdaq (indice des valeurs technologiques) est un peu différent.
La spéculation qui a conduit à l'éclatement de la bulle internet en mars 2000, l'avait porté à dépasser le seuil des 5.000 points, après avoir multiplié sa valeur par 4 en quelques 18 mois.
A l'automne 2002, sa chute avait conduit le Nasdaq sous les 1.250 points, soit le quart de sa valeur de mars 2000. Depuis, il a, de nouveau, doublé sa valeur (2.861,51 le 31 octobre dernier), avant de rechuter de 18% (ce jeudi, il est à 2.346,9 points).
Dans les deux cas de figure, il n'en reste pas moins que le potentiel de chute des indices boursiers reste important.
Dans les prochains mois, il est probable que le Dow Jones repassera sous les 10.000 points et le Nasdaq sous les 2.000 points.
Dans le même temps, le CAC 40, lui, sera nettement redescendu vers les 4.500 points (ce jeudi : 5.157,09), loin de son plus haut du 1er juin dernier (6.168,15) et de son record historique du 4 septembre 2000 (6.944,77), mais très loin encore de son plus bas le plus récent (2.401,15 points le 12 mai 2003).
Si ça s'arrête là, ce sera un joli krach. Si ça descend plus bas, attention les yeux !
En tous cas, Ben Bernanke a donné aujourd'hui un signal d'impuissance fort. Le Directeur de la Fed a indiqué que les manipulations monétaires (injection de liquidités et baisse des taux, qui sont de sa responsabilité) ne suffiront pas à redresser la situation financière et économique.
“Une action budgétaire pourrait être utile sur le principe“ a affirmé Ben Bernanke, ajoutant qu'une enveloppe de 50 à 150 milliards de dollars [sous forme de baisses d'impôts pour les ménages les plus exposés, comme le proposent depuis quelques jours Hillary Clinton et Barack Obama] serait “un ordre de grandeur raisonnable d'un point de vue économique.“
Bush devrait annoncer un train de mesures de relance ce vendredi, dont les effets devront être sensibles très rapidement, avant fin 2008, si l'on veut enrayer la spirale de la récession. Pas sûr que ça suffise.
Hé, les fonds Souverain$$$$, les souverains nous protègent et peut-être l'inommable, que Niq'sarko nomme sans arrêt, reste vigilent à ce que ses ouailles ne se retrouve pas à l'age de pierre mais à 9 milliards.....
Rédigé par : luluberlu | 18 janvier 2008 à 13:03