Dans un entretien informel accordé à des journalistes au cours de son voyage-éclair en Hongrie, Nicolas Sarkozy a notamment déclaré : "Que la croissance soit à 1,9 % ou 2,3 %, au fond, cela ne change
pas grand-chose car, ce que je veux, c'est 3 %. De toute façon, il faut
faire les réformes pour gagner ce point de croissance."
Admettons. Pourquoi cette modestie, d'ailleurs ? Pourquoi pas 4%, 5%, ou 9% comme l'Inde, ou 11% comme la Chine ?
En fait, la question n'est pas tout à fait là. Elle est plutôt : à quel prix (énergétique, environnemental, social) ? Pourquoi faire ? Comment y parvenir ? Par l'accroissement des ventes d'armes, par la mise en route de grands travaux d'équipement (ferroutage, villes nouvelles, etc), par la création d'une filière environnementale puissante, par le développement de nos exportations de produits agricoles (bios, pas bios ?), industriels, de services, par celui du développement des services à la personne ? Etc.
Le résultat comptable auquel on “veut“ parvenir compte moins que le souci de la qualité des chemins qu'on souhaite emprunter. La vie, c'est ce qui va se passer sur ces chemins ; le pourcentage de la croissance, n'en est que le faire-part final.
Des sévices à la personne : "1.75%, Lagarde, les doigts !!!"
pan, pan pan, pan pan pan
"Vu, Lagarde ?"
Répétez dit le maître : "3% de croissance !!!"
Ah, ces "bonnes vieilles méthodes" !!!
"Vouloir c'est pouvoir" etc...
Mais laissons-lui le bénéfice du doute, il pourrait nous méduser, peut-être ?
Car du côté des méduses croissances il y a : Soupe de méduses au menu.
Rédigé par : jcm | 15 septembre 2007 à 20:38
Merci de poser les vrais questions !
Rédigé par : Aqua | 16 septembre 2007 à 09:55
Ça n'est pas ça que j'ai remarqué dans cet "entretien", moi...
Mais plutôt ça :
"Cela ne veut pas dire que je ne veux pas que les petits pays ne parlent pas."
Rédigé par : José | 16 septembre 2007 à 17:11