De nouveau, la ville. Elle lui parut étrangère. Pas étrangère comme une ville que l'on découvre, offerte, riche de tous les possibles.
Non, étrangère comme un décor de théâtre après une représentation, comme les lambeaux épars d'une existence ancienne. La vie s'y déroulait désormais sans lui et, chaque jour, tissait des fils invisibles qui avaient fini par former un mur insurmontable.
Derrière lui, des visages connus, des complicités anciennes, des amis, des amours qui peuplaient ses pensées, mais dont il n'osait même plus troubler les silences, de crainte de croiser dans un regard ce voile d'absence qu'on accorde aux fantômes. Dans cette ville de fureur, de bruits et de rumeurs, tout était devenu muet.
Il passa la soirée à regarder la pluie.
je savais bien que ton regard sur la vie qui t'entoure était celui d'un poète.
Rédigé par : Férial | 29 mai 2007 à 22:23
J'ai peur de faire redondance, mais je tiens à dire que c'est un très beau blog. Beau dans son esprit, et dans ce qu'il présente, sa pertinence.
Voilà qu'on nous propose des articles ou l'on ne nous pré-mâche pas culture et politique, mais où on se base sur la croyance éventuelle d'une culture du lecteur et où on l'incite à réfléchir par lui même, parce qu'on croit qu'il peut le faire !
Il va falloir que je me prenne un peu de temps pour plonger dans les arcanes de ce blog.
Mais je te souhaite de faire florès par la suite !
Rédigé par : Rosa | 26 mai 2010 à 23:55