Aujourd'hui, seuls 5 candidats à la présidentielle sont assurés des 500 parrainages nécessaires à la validation de leur candidature :
François Bayrou (Union pour la Démocratie Française, UDF)
Marie-George Buffet (Parti Communiste français, PCF)
Arlette Laguiller (Lutte Ouvrière, LO)
Ségolène Royal (Parti Socialiste, PS)
Nicolas Sarkozy (Union pour la Majorité Présidentielle, UMP)
Une vingtaine de candidats, d'obédiences et d'importance diverses, semblent rencontrer des difficultés sérieuses à trouver les parrainages nécessaires. Près de la moitié d'entre eux ou des idées qu'ils représentent étaient présents au 1er tour en 2002 :
Olivier Besancenot (Ligue Communiste Révolutionnaire, LCR), José Bové (Collectifs anti-libéraux), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République), Corinne Lepage (Cap 21), Jean-Marie Le Pen (Front National, FN), Frédéric Nihous (Chasse, Pêche Nature et Traditions), Gérard Schivardi (Parti des Travailleurs, PT), Philippe de Villiers (Mouvement pour la France, MPF), Dominique Voynet (Les Verts),
Yves-Marie Adeline (Alliance Royale), Yvan Bachaud, Roland Castro (Mouvement de l'Utopie Concrète, MUC), Jacques Cheminade, Edouard Fillias (Alternative Libérale), France Gamerre (Génération Ecologie), Jean-Marc Governatori (La France en action), Nicolas Miguet (Rassemblement des contribuables français, RCF), Alain Mourguy (Union pour la démocratie directe, UPDD), Rachid Nekkaz, Jean-Christophe Parisot (Force citoyenne et handicapée)...
Les 5 candidats assurés de l'être ont représenté, eux ou leur famille (François Bayrou, Jacques Chirac, Robert Hue, Lionel Jospin, Arlette Laguiller), 51,99% des suffrages exprimés, lors du 1er tour de l'élection de 2002 et 64,74% si on leur ajoute les voix de 4 candidats (Chevènement, Taubira, Boutin et Madelin) qui se rangeront, cette fois, derrière Ségolène Royal ou Nicolas Sarkozy.
Le solde est simple a établir. Si aucun des 17 candidats à la recherche de signatures n'en réunit 500, ce seront donc 35,26% des suffrages exprimés en 2002, plus du tiers, qui ne pourront retrouver leur choix d'alors.
Si Olivier Besancenot, José Bové, Nicolas Dupont-Aignan, Corinne Lepage, Jean-Marie Le Pen, Philippe de Villiers ou Dominique Voynet, pour ne citer qu'eux, et quoiqu'on pense de chacun ou de ses idées, n'étaient pas en mesure de se présenter, le débat serait faussé.
On connait les raisons, pas toutes mauvaises, qui ont conduit les deux partis principaux, l'UMP et le PS, à décourager fermement leurs élus et à intimider les élus non-inscrits pour qu'ils ne donnent pas leur parrainage à des candidats de partis sans élus, de petits partis ou indépendants.
Reste qu'une Présidentielle sans Le Pen, sans Bové et les autres serait un déni de démocratie. Par principe, la démocratie doit s’enrichir des idées et de la participation de tous. L'absence d'hommes et d'idées qui ont représenté plus du tiers des suffrages en 2002 serait le signe incontestable que nos institutions ne sont plus ni démocratiques, ni en état de fonctionner.
Quelle serait en effet la légitimité d'unE chef de l'Etat éluE, alors que 20 à 35% du corps électoral (sans compter votes blancs et abstentions) a été forcé dans son choix ? Les partisans de ceux qui auraient été éliminés du suffrage ne seraient-ils pas tentés, à bon droit, de s'exprimer hors du cadre institutionnel ?
Mieux vaut ne pas avoir à le vérifier. L'UMP et le PS ont la main sur ce sujet. Espérons qu'ils auront l'intelligence politique de desserrer, à temps, l'étau dans lequel ils ont enfermé les élus-parrains potentiels.
Faute de quoi, ils en porteront la responsabilité. Et elle sera lourde de conséquences.
PS - Conscients de ce qui précède, des citoyens non-partisans viennent de lancer un appel pour la diversité de l'expression démocratique.
Je vous invite à en prendre connaissance et, si vous en êtes d'accord, à le signer sans tarder et à relayer l'info.
Décidément, une vraie drôle de campagne. D'un côté, ça dinosaurise chez les grands partis, de l'autre, les citoyens mettent la pression sur les grands thèmes à débattre (environnement, logement, impôts (voir l'appel pour l'impôt d'alternative économique) Surtout que sur le net, le débat ne tourne pas qu'autour de ces 5 candidats.
So Ann a lancé aussi une discussion sur les signatures : http://bhrumeur.blog.lemonde.fr/2007/02/13/breve-de-campagne-j-68/#more-224
Rédigé par : isabelle | 16 février 2007 à 01:01
Dans une election a bulletin secret pour les electeurs, n'aurait-il pas fallut un parrainage bénéficiant de ce même secret ? ( je sais, imposssible a gérer )la donne en eut été bien différente.Courage Georges Sanchopanchez.
Rédigé par : sophie | 16 février 2007 à 01:07
Très bon papier : je vais l'imprimer pour faire ma tournée d'élus pour la candidature Bové :-)
Rédigé par : Le Monolecte | 16 février 2007 à 08:49
Cher José,
je vous réponds ici:
http://boutdelangue.awardspace.com/2007/02/16/contre-le-droit-de-tribune-aux-fous/
Rédigé par : Eluent | 16 février 2007 à 09:22
"alors que 20 à 35% du corps électoral (sans compter votes blancs et abstentions) a été forcé dans son choix ?"
Le corps électoral comprend AUSSI ceux qui votent "blanc" ou s'abstiennent! Il y a des raisons, souvent politiques, à ces deux votes.
Les seuls à ne pas appartenir à ce corps électoral sont les non inscrits, qui, souvent, eux aussi, pourraient faire valoir des raisons politiques à ce refus d'inscription.
Pour en revenir au corps électoral proprement dit, il est donc évident que nombreux sont les élus, aux présidentielles ou dans d'autres scrutins, à ne l'être (élu) que par une faible portion dudit corps. C'est important de le noter quand on prend en compte les raisons pour lesquelles il y a vote blanc (lorsqu'il est possible) ou abstention.
Rédigé par : Ali | 16 février 2007 à 10:31
Oui, bon : une présidentielle sans Le Pen, c'est quand même l'assurance d'avoir au second tour quelqu'un pour qui voter en face de Sarkozy... on ne va pas s'en plaindre non plus.
Du reste, il ne faudrait pas se tromper d'élections : les présidentielles ne sont pas les législatives, et il ne s'agit pas en l'espèce de déterminer la composition politique de l'ensemble de la population. Déjà que les médias passent leur temps à réclamer le "programme" des candidats, comme s'il s'agissait d'élire un gouvernement...
Rédigé par : Actustragicus | 16 février 2007 à 10:34
Eluent > là les arguments me semblent trés bons. Mais n'y a t'il pas un risque de jugements de bien séance de la part des maires qui sanctionneront. C'est à dire qu'un candidat qui apporterait au débat ce qui ne doit pas se dire ou un candidat qui voudrait trop remettre en cause un fonctionnement politique dont les élus eux même sont issus serait sanctionné et pshiit plus d'idées à contre courant mais peut être salutaires ?
Rédigé par : lény | 16 février 2007 à 10:50
Le Pen a deja fait le coup en 2002, je ne viendrais pas le plaindre car je ne veux pas tomber dans le panneau 2 fois de suite.
Le vrai probleme, c'est que les classes populaires ne se sentent representees par aucun parti, avec ou sans parrainage. La grande interrogation va venir plutot du taux d'absention.
Rédigé par : Olivier | 16 février 2007 à 10:50
"Mieux vaut ne pas avoir à le vérifier. L'UMP et le PS ont la main sur ce sujet. Espérons qu'ils auront l'intelligence politique de desserrer, à temps, l'étau dans lequel ils ont enfermé les élus-parrains potentiels."
Mais c'est pas possible, Quelle naïveté ! L'"UMPS" a au contraire l'intelligence politique de NE PAS desserer l'étau !! Il n'en ont simplement RIEN à FOUTRE du pluralisme. Ca se passe comme ça la politique.
Continue à espérer, allume un cierge !
Le seul moyen de combattre ce carcan, c'est de voter autre chose que UMP ou PS, autant que possible.
Rédigé par : pipo | 16 février 2007 à 12:04
Pour sûr que notre système "démocratique" n'est qu'un pale semblant de ce que pourrait être une VERITABLE gestion par ou pour le peuple. Sauf que cette pantalonade où l'on ne trouvera au final que des personnes issues d'une classe sociale à part "la classe politique", aristocratie nouvelle. Les modes de choix ne feront rien au manque de choix. Les seigneurs du nouvel age garderont le pouvoir. UMP PS UDF sont les nouveaux horipots dont se couvrent les trés nantis pour garder en sécurité leur biens.
Rédigé par : luluberlu | 16 février 2007 à 12:19
lény:
Oui, il peut y avoir un risque, qui semble bien réel, de reproduction des idéologies par ce système de cooptation institutionnelle, lequel s'ajouterait harmonieusement au système de reproduction des élites, ce qui semblerait écarter toute chance aux vérités qui dérangent d'avoir voix au chapitre.
Je crois que la vérité est plus complexe, et que les vérités qui dérangent, n'ont pas attendues Al Gore pour s'exprimer, pour donner un exemple facile, j'en conviens.
Le droit de s'exprimer, n'implique aucunement le droit d'être président, détourner une election pour en faire une tribune est le dévoiement de ce qui devrait être un épisode important de la vie politique. La médiatisation de l'évenement engendre bien des ravages, en voila un de plus.
Rédigé par : Eluent | 16 février 2007 à 12:22
Oui et non...
Oui, il est clair que des consignes ont été données par les grands partis afin de bloquer au maximum les votes "parasites", susceptibles de permettre aux événements de 2002 de se reproduire.
Non, je ne trouve pas cela si scandaleux. Car, il faut bien le reconnaitre, la plupart des personnalités concernées ne sont rien, politiquement parlant. Quelle légitimité y a-t-il à se présenter à la présidentielle quand on n'a même pas réussi à avoir des élus locaux ?
C'est sérieux, la présidentielle : ce n'est pas une tribune pour tous les zigotos et allumés, mais le mode de désignation de notre chef d'Etat. Si les petites formations dont il est question veulent exister, elles doivent d'abord exister localement : comités, associations, élus locaux, manifestations, projets ... bref, jouer leur rôle de formations politiques minoritaires (et donc, le plus souvent, contestataires) et monter, peu à peu.
Je vis à quelques kilomètres de Mailhac (373 habitants), village dont Schivardi est le maire. Même ses administrés ne prennent pas au sérieux sa candidature et en rient. Quelle légitimité ce type a-t-il donc ? De quel droit parasiterait-il l'espace médiatique, alors même que son mouvement, d'un point de vue national, n'existe pas ?
Bref, je ne suis pas persuadé que l'élection présidentielle ait pour but de permettre à toutes les sensibilités de s'exprimer. Si c'était le cas, et si la barrière des 500 signatures devait être abolie, ce ne sont pas quelques dizaines, mais plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de candidats qui déferleraient. Confusion totale, débat impossible, et, au final, un résultat moins légitime encore qu'il ne l'est à l'heure actuelle, avec des candidats qui parviendraient au second tour avec peut-être moins de 10% des voix exprimées.
Est-ce réellement souhaitable ?
Rédigé par : Tejiaji | 16 février 2007 à 16:22
eluent > oui oui mais -excuse je cherche la petite bête- si l'election présidentielle, si importante puisque dans notre système elle est sencée insuffler les politiques à venir , est sujet à autant de prétendants, c'est peut être que le reste du temps le débat n'est pas possible. En effet, on voit en ce moment autour de nous, collègues/amis..., des débats (et encore!)sur le difficile choix qui nous attend et pas le reste de l'année. Egalement dans les médias où les sujets de société sont encore moins abordés et approfondis le retse de l'année. C'est donc un problème d'intérêt de la chose publique.
Alors, comme le dit José Bové, dont je ne suis pas un fervent défenseur dans le cadre de ces élection, n'est on pas obligé de faire une sorte de désobéissance civique en intervenant au moment où les français sont plus disposés à écouter ?
C'est donc encore une fois un système que l'on peut condamner pas ceux qui prennent (peut être de force, certes, tes arguments se tiennent) la parole.
Un système qui a tout intérêt à confisquer la débat public et des français qui, bien que râleurs, ne sont pas vigilants ... peu être que la solution est internet comme le pense T.Crouzet (?).
Rédigé par : lény | 16 février 2007 à 16:34
tejiaji > Ah non là je ne suis pas d'accord ! D'abord si c'est scandaleux de faire pression sur des maires. D'une part parce que je serais currieux de connaitre quel type de pressions, parce que où est la limite de ce type de pressions,d'autre part parce que, de ce que j'en connais, la politique est un système d'adoubement donc qui interdit d'aller à contre sens ou pour le moins d'être rétif à la forme hierarchique. Ca inclu donc une certaine forme de complaisance à jouer au jeu politique et à mon avis c'est bein ça qui nous met dedans, c'est bien ça qui confisque la parole des 3/4 des français.
Enfin, je ne pense pas que n'importe qui peut comme ça se présenter aux élections présidentielle, faut quand même être gonflé quand on a pas un appareil politique, et puis ça coûte tellement cher, voir ce couillu Rachid Nekkaz qui vend sa maison pour continuer à être candidat, que de toute façon il y a une sélection qui s'oppère.
Rédigé par : lény | 16 février 2007 à 17:29
Deni de démocratie? est-ce que je deviens sage? a toi José de me le dire dans la suite de mon commentaire.
La démocratie a ses règles et elles valent ce qu'elles valent mais elles existent constitutionnellement .
Donc peut-être il faut les changer, je ne le discute pas mais aujourd'hui elles sont là.
La première règle pour se présenter à l'élection présidentielle, si je reprends mon vieux bouquin de droit constit est d'être inscrit sur une liste électorale, donc tous ceux qui ne sont pas inscrits sont exclus de la possibilité d'être président. Ca choque?
La deuxième, est de présenter sa candidature dans un délais donné, donc tous ceux qui le font après la date sont exclus également. Déni?
La troisième est de ne pas appartenir au conseil constitutionnel, donc les "sages" sont exclus. Normal?
Je m'arrête là, mais je pourrais aussi parler de l'age légal, de la caution à verser...
Pourquoi la règle des signatures serait plus un déni de démocratie que les autres?
Personnellement ça ne me choque pas vraiment que ceux qui n'arrivent pas à avoir les signatures d'élus ne puissent pas se présenter, ou au moins pas plus que ceux qui ne sont pas inscrits sur les listes électorale.
Après que ces gens là représentent des opinions des français oui c'est certain, mais comme disais l'un d'entre nous autant que les votes blancs qui sont comptabilisés mais qui ne compte pas dans l'établissement des résultats.
Rédigé par : Impertinences | 16 février 2007 à 19:57
Le problème, Impertinences, est que nous sommes en plein régime féodal pour ce qui concerne ces signatures, système qui a été me semble-t-il rejeté depuis assez longtemps.
Là il faut se tenir au courant des détails opérationnels, bien sûr, qui ne sont du tout démocratiques !
Il y aura publication de ces signatures : chacun pourra donc savoir qui a signé et pour qui.
Cette disposition permet donc de faire peser des menaces sur tout signataire.
Et ces menaces sont réelles, elles s'exercent, comme celles de priver des maires qui signeraient dans telle ou telle direction de subventions des collectivités territoriales.
Des maires s'en sont plaints, ont dénoncé ces pressions.
Si cette disposition des 500 signatures existe constitutionnellement, l'utilisation qui en est faite aujourd'hui est odieuse : ce qui devrait relever de la conscience de chaque élu susceptible d'accorder sa signature à un candidat dépend en fait de la soumission dont il fera preuve à des "puissances" dont il dépend assez largement pour effectuer son travail d'élu.
Des "puissances" qui, par les consignes qu'elles donnent, nous montrent que l'on ne devrait leur accorder aucune confiance : elles truquent ouvertement le jeu et amenuisent la démocratie.
Enfin elles agissent avec un mépris inacceptable vis à vis de ces élus : c'est un pur et simple chantage que nul ne devrait accepter !
Rédigé par : jcm | 17 février 2007 à 08:58
Bof.
La seule façon de modifier cet état de fait est de tenir compte du vote blanc, qui signifie : aucun candidat ne porte assez mes idées pour que je lui donne mandat. Et les séparer des votes nuls, qui sont des votes idiots (barrer un nom, écrire des commentaires...) ou des erreurs (plusieurs bulletins par ex.)
Si les 35% que vous estimez votent blanc, cela signifie que seul 65% du corps électoral choisit, donc un candidat est élu avec 37,5% des inscrits. Je ne tiens pas compte ici de la participation qui peut encore faire baisser ce chiffre (qu'on pense à Juppé élu avec 23% des inscrits à Bordeaux)
Je suis donc résolument en faveur d'un décompte des votes blancs comme suffrages EXPRIMES, accompagné d'un seuil de votes blancs à ne pas dépasser (10%, 25%) sous peine de voir l'élection annulée. Charge aux politiques de mieux prendre en compte les idées des citoyens. Bien entendu, il faudrait limiter la possibilté d'annulation à une seule fois par scrutin, pour éviter les blocages.
Porte ouverte au populisme ? Pas plus qu'aujourd'hui, à mon sens.
Rédigé par : YR | 17 février 2007 à 10:24
Au fait, petite question, en 2002, Le Pen, il s'est envoyé lui même au second tour ou sont-ce des electeurs(dont je ne suis pas) qui, a l'abri de l'isoloir, ont voté pour lui ? Combien ont-ils été déja ? et pourquoi ont-ils fait ce choix hyperflogistique ?
Rédigé par : sophie | 17 février 2007 à 10:32
Bonjour,
je me permets de vous signaler l'existence du site DIALOGUE CITOYEN http://dialogue-citoyen.blogspot.com/
Un dialogue est en effet engagé depuis la publication de l'APPEL AUX CITOYENS LIBRES.
La réponse aux messages reçus est une synthèse élaborée à partir de la réflexion d'un ensemble de personnes engagées dans l'initiative CITOYEN LIBRE
Avant publication, le Comité de rédaction composé d’une dizaine de personnes, donne son accord pour la Réponse-Synthèse.
Le but de ce dialogue est de mettre en place un réel Dialogue Citoyen, un espace ouvert à toutes les idées, argumentations et réfutations qui mènent à une réflexion commune.
Cordialement.
Jean-Paul OZANON
Rédigé par : OZANON Jean-Paul | 17 février 2007 à 11:02
Bof.
De mémoire, Jacques Chirac a eu au premier tour de 2002 5.500.000 voix.
En comptant une France à 60.000.000 d'habitants, on peut considérer que la voix d'un français sur 11 s'impose aux 10 français sur 11 restants.
Démocratie ? Quelle démocratie ?
Ha qu'ils étaient tous bien silencieux quand le débat sur la réforme des institutions se faisait : got what you paid for.
Rédigé par : Passant | 18 février 2007 à 11:20
" Reste qu'une Présidentielle sans Le Pen, sans Bové et les autres serait un déni de démocratie. " ... " une Présidentielle sans Le Pen serait un déni de démocratie " ... 1933 ... une élection sans les nazis aurait épargné quelques millions de vies ... ça me donne envie de gueuler !!! AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHH !!! les blogs c'est vraiment le marigot de la pensée ... n'importe qui dit n'importe quoi et tout le monde applaudi ! les blogs ... la mondialisation par le bistrot ...
Rédigé par : black bird | 19 février 2007 à 10:15
Va boire un coup, ça ira mieux :)
Rédigé par : José | 19 février 2007 à 10:18
comparons ce qui est comparable
Rédigé par : sophie | 19 février 2007 à 12:03
Pour être un parti politique "complet", il faut être présent partout. Je mets de côté José Bové qui ne représente pas un parti, mais un collectif. Les autres devraient avoir une représentation municipale, régionale ou départementale. S'ils ne l'ont pas, même en "sympathisants", pourquoi doivent-ils être présents aux présidentielles ?
Ils ne sont là que pour avoir une estrade, je pense que bon nombre d'entre eux ne souhaitent pas et ne risquent pas d'être élus; ils veulent juste avoir une tribune.
Il est dommage que dans notre système, seule une élection présidentielle leur offre cette opportunité
Rédigé par : Claudius | 20 février 2007 à 11:23
bonjour
Afin d'avoir des repères sur la démocratie directe ou participative, voila un site qui en dit long sur ce que l'on peu faire et que l'on nous empèche de faire.
http://unhumainunevoix.com
Merci de faire passer l'info.
on va gagner
cordialement
Rédigé par : terriens | 20 février 2007 à 17:29
Vous oubliez un candidat: alors je rectifie, il n'y a pas 5 présidentiables ayant les 500 signatures au jour du 15 février mais 6, parce qu'il faut ajouter Rachid Nekkaz qui a ses signatures depuis bien longtemps. Libé l'avait déjà oublié il y a un mois dans un article sur les "presidentiables, et personne n'en parle alors qu'il est bel et bien là avec des propositions qui ont été repiquées par tout le monde.... Je suis pas dans son staff de campagne, mais je trouve ses idées intéressantes depuis un bon moment, et je suis très surprise que sa candidature passe systématiquement à l'as dans tous les média.
Rédigé par : shd | 21 février 2007 à 16:24
@shd : je n'ai pas oublié Rachid Nekkaz qui déclare en effet avoir plus de 500 signatures : en réalité, il n'a que 500 PROMESSES de signatures. Les parrains potentiels n'ont pas encore reçu les documents qui leur permettront de parrainer officiellement un candidat.
On peut penser que les 4 partis bénéficiant d'une large représentation locale (UMP, PS, UDF, PC) n'auront aucun souci pour réunir les 500 parrainages. Cela semble un peu moins sûr pour Arlette. Ce n'est pas sûr du tout pour Nekkaz. C'est pourquoi il a été “classé“ -par prudence- parmi les candidats qui n'ont pas leurs signatures.
Pour le reste, sur les propositions de Rachid Nekkaz, je respecte votre opinion sans toutefois la partager :)
Rédigé par : José | 21 février 2007 à 17:22
Oui, 500 promesses, les autres aussi, y compris laguiller, mais pourquoi douter de lui, puisqu'on parle de promesses et que les documents officiels ne sont pas encore signés? C'est vrai que ses idées sont un peu novatrices, mais son programme a été littéralement pillé par les autres candidats. Notamment Bayrou, sur l'idée d'un gouvernement d'union, à la différence que nekkaz est certainement plus apolitique que Bayrou. Vous ne trouvez pas ça intéressant de parler du vote et de la citoyenneté à des gens qui avaient carrément abandonné l'idée de prendre une carte électorale tellement ils se sentent hors jeu? Rien que ça?
Rédigé par : shd | 21 février 2007 à 19:51