Le prochain rapport du GIEC (IPCC en anglais - Groupe d’Experts
Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat, réunissant près de 2.500
scientifiques du monde entier), faisant suite à celui de 2001, sera
rendu public le 4 mai 2007, après une discussion à Paris, fin janvier,
suivi d’une rédaction finale le 12 février et une approbation plénière,
fin avril, à Bangkok.
Après le Daily Telegraph, mi-décembre, le quotidien espagnol El Pais a levé avant-hier le voile sur quelques-unes des conclusions du prochain rapport.
Deux séries de chiffres –qui restent donc à confirmer officiellement- retiennent l’attention. Ils se situent dans une fourchette plus resserrée que ceux annoncés dans le rapport 2001.
Le premier concerne l’évolution de la température moyenne du globe : le GIEC estime qu’elle devrait s'élever, d’ici 2100, "de 2 à 4,5 degrés, avec une valeur plus probable de 3 degrés" et une pointe à 6,3 degrés si rien n’est fait (le rapport 2001 estimait la hausse entre 1,4 à 5,8 degrés). Les experts jugeraient "très improbable que l'augmentation soit inférieure à 1,5 degré", mais aussi que des hausses d'une valeur supérieure à 4,5 degrés "ne peuvent être exclues".
En ce qui concerne l'élévation du niveau des mers, consécutif à la dilatation de l'eau sous l'effet de la chaleur et à la fonte d'une partie des calottes polaires (l’Arctique perd, chaque décennie, depuis 1978, 7,4% de surface glacée l’été), les experts tableraient, selon El Pais, sur une hausse de 19 à 58 centimètres d'ici la fin du siècle (le rapport 2001 estimait la hausse entre 9 et 88 cm).
El Pais insiste sur le fait que ces changements sont désormais (beaucoup plus certainement encore que dans le rapport 2001), aux yeux des scientifiques, très probablement (à plus de 90 %), de la responsabilité de l’action de l’homme depuis le milieu du XVIIIe siècle, avec une probabilité très faible (moins de 5%) pour que les changements actuels du climat soient causés par une variabilité climatique naturelle.
4 ou 5°C, c'est simplement énorme, la canicule permanente...ou presque.
La France avec le climat du Maroc !!
Va faire très mal !!
Rédigé par : bio | 03 janvier 2007 à 15:45
En Norvège, on a constaté en 2006 des augmentations de températures de l'ordre de 4 à 5°C par rapport aux moyennes constatées depuis 1937.
Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), l'année 2006 est la sixième année la plus chaude enregistrée depuis 1861, avec une température moyenne à la surface du globe excédant de 0,42°C la moyenne calculée entre 1961 et 1990. Les deux plus chaudes jamais relevées demeurent 1998 (+ 0,54°C) et 2005 (+ 0,48°C). Viennent ensuite, par ordre décroissant, les années 2002, 2003 et 2004 (Source Le Monde d'aujourd'hui).
Rédigé par : José | 03 janvier 2007 à 16:08
bonjour tout le monde,
quelqu un pourrait me dire où me procurer
le résumé IPCC 2007 pour les décideurs?
j ai beau avoir chercher dans tous les recoins de la toile, rien n y fait...
merci
Rédigé par : dubblemo | 07 février 2007 à 15:57
et meme, a la limite me l envoyer sur mon mail (dans la mesure du possible)
MERCI MILLE FOIS
Rédigé par : dubblemo | 07 février 2007 à 15:58
Si vous êtes vraiment motivés pour avancer dans la recherche de solutions au problème du changement climatique (qui n'est pas le seul problème, n'oublions pas la biodiversité qui diminue, les océans qui se vident, l'érosion des terres arables, la pollution de l'eau, de l'air, des sols, etc...), je recherche des partenaires (c'est-à-dire des gens comme vous, si, si !) pour développer une organisation engagée dans cette voie: "O".
L'idée: les petits gestes dont tout le monde parle sont insuffisants, il est nécessaire de modifier plus en profondeur notre mode de vie, c'est à dire, entre autres, ne plus prendre l'avion, se passer de la voiture le plus souvent possible (le mieux étant de ne pas en acheter), changer ses habitudes alimentaires (moins de viande, de fraises en février, de raisin d'Afrique du Sud), habiter près de son travail et plutôt dans un appartement en ville, et moins consommer en général...
Rien d'impossible, et pourtant ces changements nécessaires sont très difficiles à accepter parce que contraires au fonctionnement actuelle de notre société, basé sur la production (et donc le travail, l'emploi, l'utilité sociale et le statut qui lui sont associés) et la consommation (et donc l'appartenance à un groupe social et la recherche du prestige) de biens et de services, ce qui s'accompagne toujours ou presque de pollutions diverses. Comme nous avons tous besoin de travailler et que nous voulons tous accéder à une certaine reconnaissance sociale, agir efficacement contre le changement climatique est très difficile, nous n'y arriverons pas si nous ne donnons pas de la valeur sociale (de l'estime, de l'admiration, de l'envie) aux conduites à tenir.
Objectif: renverser la vapeur en valorisant socialement ceux qui agissent de manière responsable (c'est à dire qui cherchent à minimiser leur empreinte écologique), essayer d'imaginer un mode de vie durable et accessible à tous et enfin, ce qui rejoint un peu le premier point, inventer d'autres moyens de cohésion et de valorisation sociale que le travail et la consommation, ou alors les orienter vers des activités environnementalement soutenables.
Si vous êtes intéressé, allez faire un tour sur le site suivant:
www.O-lesite.org
et n'hésitez pas à me contacter pour plus d'informations en écrivant à contact@O-lesite.org
pour le rapport du GIEC:
http://www.ipcc.ch/SPM2feb07.pdf
(pas encore dispo en français)
Rédigé par : Jean | 03 mars 2007 à 11:35