Court séjour à Paris. Je vais chercher un courrier recommandé. 25 minutes de queue à la Poste. 25 minutes !
L'aménagement et la décoration du lieu, miteux en tous points, sont une double impolitesse, voire une double insulte faite au personnel et aux clients.
Dans ce capharnaüm encombré d'affichettes, de leaflets, d'empilements divers, j'ai le temps d'observer les préposés : ils font ce qu'ils peuvent avec des clients qui viennent mener des opérations d'une grande variété (achat de timbres, de paquets, expéditions ou retraits recommandés, chronoposts, mandats, retraits de liquidités, autres opérations bancaires), parfois complexes, nécessitant souvent de la méticulosité.
De toute évidence, eux sont en sous-effectif. Et les clients en sur-effectif.
La Poste ressemble à tant d'autres anciens services publics (France Telecom, par exemple) et à tant d'entreprises : salariés et clients (peut-on encore parler d'usagers ?), en plus de leur travail normal rémunéré pour les uns, en plus de l'acquittement de leur prestation pour les autres, doivent payer de leur personne.
Donner du temps. Subir de l'inconfort, du stress. Comment diminuer et arrêter ce gachis ? Comment, également, comptabiliser ces surcoûts invisibles ?
Et, au total, tout cela est-il un mauvais quart d'heure à passer dans l'Histoire ou le vrai visage du futur ?
Et encore, vous n'avez rien vu !
La Poste se prépare à entrer dans le joyeux monde de la concurrence en 2009 et sans doute de la privatisation en 201x !
Elle se paie aussi des campagnes de pub à la télé et dans nos rues pour nous expliquer qu'elle donne des ailes à nos projets...
Pendant ce temps-là, un recommandé urgent soi-disant présenté le 27 à mon domicile, l'est le 29 (anti-daté par le préposé lui-même)
Rédigé par : stephane73 | 30 novembre 2006 à 02:12
T'es un menteur José, en fait, c'est Dany Boon que tu es allé voir !
En fait, tous les métiers ou l'on est en contact direct avec les usagers-clients-patients ( les gens, quoi) ont ce coté vétuste.Forcement, l'humain ne se plie pas si facilement au progres ou a l'utopie.
Rédigé par : sophie | 30 novembre 2006 à 08:44