Oreste aime Hermione, qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui aime Hector, qui est mort : pour accomplir son destin ou échapper à sa solitude, chacun de ceux-là s'acharne à vivre ou simplement à rêver l'impossible.
Hors cela, tout est fade.
Il y a dans cet entêtement à se précipiter contre les murs, dans ces cris de l'âme que rien ne saurait consoler, une dimension littéralement étrangère aux mœurs petites-bourgeoises, faites de compromis médiocres et d'accomplissements heureusement peu durables.
Les rêves plongent leurs dix doigts dans le réel sous peine de mort profonde.Tout est vibration, pulsion, entêtement du désir et désir de bien faire sans dissocier le coeur de la tête.......le principal c'est d'aimer!
Rédigé par : marie-marie | 30 mai 2006 à 07:09