Au moyen-âge, une statue ou une peinture du Christ n’étaient pas de “l’art“, mais une représentation du Christ, une marque de sa présence, Sa présence même.
Il est plus que probable qu’on ne s’arrêtait pas devant pour admirer l’adresse du sculpteur ou du peintre, mais pour se signer devant le Christ lui-même. La fonction primait la manière.
On peut sans doute dire la même chose de ce qu’on appelle les arts de l’antiquité, pré-colombiens ou premiers (pour ce qui est de l’extrème-orient, j’avoue mon ignorance).
L’art est une invention du XVIe siècle européen : c’est une manière bien profane ou bien polie de prendre de la distance avec les objets représentés que de parler d’art.
Au XIXe siècle, avec les Turner, les impressionnistes, et le développement des musées, qui se substituent aux églises et aux palais, l’art devient son propre objet : on ne se signe plus devant un Christ, on admire la manière, l’artiste.
Cézanne peut bien peindre des pommes : qu’importe le sujet, c’est son pinceau qui est sacré.
paul cezanne jeune ecolier au lycee d aix
au corps solide
decide de defendre un jour
un eleve de 1an son cadet martyrise par
d autres collegiens
le jeune homme s appele
emile zola
en guise de remerciement il donne une pomme a
cezanne;cette pomme devient le symbole de cette nouvelle grande amitie
celle de deux grands genies
desormais tout le monde pictural de cezanne sera habite par de superbes natures mortes
dont l ornement principal sera la pomme!
yopinto
Rédigé par : philippe pelletier yopinto | 13 août 2007 à 19:20